Masterclass avec Tim Gallwey – Le Jeu Intérieur (Inner Game) du Coaching

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Michel Wozniak: [00:00:14] Bonjour et bienvenue, nous voici aujourd’hui dans cette Masterclass. Je suis Michel Wozniak, avec Nathalie de Marcé.

Nathalie de Marcé: [00:00:24] Bonjour, tout le monde.

Michel Wozniak: [00:00:25] Et nous avons le privilège aujourd’hui d’avoir avec nous Tim Gallwey. Bonjour, Tim.

Tim Gallwey: [00:00:30] Bonjour, Michel.

Michel Wozniak: [00:00:33] Comment vas-tu ?

Tim Gallwey: [00:00:34] Et Natalie aussi.

Nathalie de Marcé: [00:00:37] Bonjour.

Tim Gallwey: [00:00:38] En ce moment, je vais bien et j’espère que personne ne va gâcher cela.

Michel Wozniak: [00:00:44] Excellent.

Tim Gallwey: [00:00:45] J’en prends la responsabilité.

Michel Wozniak: [00:00:48] Excellent. Ok, donc nous sommes ici ce soir pour une Masterclass où nous avons environ 600 personnes qui se sont inscrites de quarante-trois pays. Nous avons reçu beaucoup de questions. Nous avons synthétisé ces questions. Donc si vous avez de la chance, votre question sera posée ici à Tim. Et oui, je pense que nous allons aller aussi fluide que possible. Juste quelques mots sur Tim. Tim est pour moi une référence. C’est quelqu’un que je connais depuis de nombreuses années parce qu’à chaque fois que j’étudiais le coaching dans des écoles de coaching, nous parlions de Tim Gallwey, de l’Inner Game of tennis. Même dans les formations que j’ai données en coaching, je parle de lui. Et une fois, je me suis dit : OK, je dois aller me former avec lui. C’est ce que j’ai fait. Et je suis très heureux aujourd’hui.

Tim Gallwey: [00:01:48] Il y a deux semaines.

Michel Wozniak: [00:01:49] Oui, oui. Il y a deux semaines, c’était l’Inner Game of sport. Et l’année dernière, à la fin de l’année, c’était la formation des formateurs, la formation de facilitateur. Nous sommes donc très honorés de t’avoir ici. Merci, Tim.

Tim Gallwey: [00:02:05] Je suis honoré d’être ici. Vraiment.

Nathalie de Marcé: [00:02:08] Le père du coaching.

Michel Wozniak: [00:02:10] Oui. Le coaching moderne.

Tim Gallwey: [00:02:13] Le coaching moderne ?

Michel Wozniak: [00:02:15] Oui, parce que c’est moderne. C’est bon.

Tim Gallwey: [00:02:19] Le coaching à une époque où les changements s’accélèrent.

Michel Wozniak: [00:02:25] Oui. Nous saluons beaucoup de gens qui nous disent bonjour maintenant sur YouTube. Alors bonjour à tous, et nous pouvons commencer tout de suite.

Michel Wozniak: [00:02:38] Et la première question qui a été posée vient d’Aurora, d’Espagne. Et elle dit : “J’ai entendu parler de vous dans ma formation de coach, mais je n’ai pas bien compris ce que sont précisément le Self Un et le Self Deux. Pouvez-vous expliquer ?

Tim Gallwey: [00:02:57] Eh bien, j’espère que ce sera assez précis. Ni l’un ni l’autre ne peuvent être définis. Mais vous avez tous une expérience, la voix dans votre tête, qui vous dit à quel point vous êtes bon ou pas bon dans quelque chose. “Comment il faut faire”, “Tu devrais le faire mieux” et “Comment tu ne devrais pas faire pour faire encore pire que tu es maintenant”.

Tim Gallwey: [00:03:32] C’est le Self Un. Avec tous les commentaires qu’il doit faire pour vous évaluer, vous et vos performances, et comment vous vous comportez par rapport aux autres. C’est ce qu’il préfère faire.

Tim Gallwey: [00:03:57] Le Self Deux. Très différent, très calme. Les deux meilleurs mots pour le décrire sont votre intelligence intérieure inhérente. Il a grandi au cours de son expérience de cette vie.

Tim Gallwey: [00:04:26] Donc.

Tim Gallwey: [00:04:28] Le fait de pratiquer avec la bonne concentration venant du Self Deux, cela vous rend parfait, ou aussi parfait que vous pouvez l’être. Au moment donné. Donc. Le but de l’Inner Game est de réduire l’interférence du Self Un. N’essayez pas de le faire taire. Il va gagner. Je vous garantis qu’il viendra sous différentes formes, sous différentes formes, avec des voix agréables ou non. Il va tout essayer pour vous contrôler,

Michel Wozniak: [00:05:19] et vous faire croire qu’il est lui-même le succès, et que vous êtes l’échec.

Tim Gallwey: [00:05:28] Le Self Deux.

Tim Gallwey: [00:05:37] Il est toujours là. Mais tant que vous n’êtes pas un peu familiarisé avec lui, il n’est pas logique de lui faire confiance. Mais même au début d’une leçon de tennis, certaines personnes continuent de lui faire confiance, parce que ça fait tellement de bien et que ça fonctionne tellement bien qu’elles n’ont pas besoin qu’on leur dise de lui faire confiance. C’est amusant.

Tim Gallwey: [00:06:14] Le Self Un reviendra, essayant de comprendre ce que le Self Deux fait, et ensuite il vous fera faire de cette façon. Mais devinez quoi ?

Tim Gallwey: [00:06:26] Toute la magie se dissipe. Elle s’en va. Vous feriez mieux de faire un choix clair, un choix sincère à chaque instant, vraiment, à chaque moment, à chaque heure, chaque jour. Donc. J’espère que c’est suffisant pour vous.

Michel Wozniak: [00:06:52] Oui.

Tim Gallwey: [00:06:52] Et, bien, pas pour toi (Michel), tu en as appris beaucoup plus. Ou, tu en as assez entendu.

Tim Gallwey: [00:07:04] Si cela n’a pas été suffisant pour les personnes présentes dans le public, continuez à écouter. Le sujet reviendra sans cesse sur le tapis.

Nathalie de Marcé: [00:07:14] Fantastique. Nous avons également une question de Stephen, d’Australie. Il demande : En ce qui concerne la possibilité d’atteindre la haute performance, avez-vous vu plus de différences ou plus de similitudes entre divers sports comme le golf, le tennis, etc ?

Tim Gallwey: [00:07:40] Tout ce que vous avez dit est juste. Mais je voyais davantage de similitudes avec les différences.

Tim Gallwey: [00:07:56] Beaucoup de différences.

Tim Gallwey: [00:08:00] Tous les sports présentaient les mêmes interférences et les mêmes potentialités du Self Deux. Ainsi, avec toute la variété de sports, les sports d’équipe, les sports individuels, les sports compliqués, pas compliqués, le e-sports et les sports de terrain ou de cour, tout revient au même. Dans quelle mesure laissons-nous libre cours à notre potentiel, et dans quelle mesure interférons-nous avec ce potentiel ? Quel que soit le niveau de performance, et pas seulement dans le sport, nous jouons. Puis-je vous donner une simple anecdote ?

Michel Wozniak: [00:09:15] Oui, bien sûr.

Tim Gallwey: [00:09:16] Je vais vous dire pourquoi je suis un peu excité par cette histoire. Ça vient du court de tennis.

Tim Gallwey: [00:09:25] Eh bien, c’est arrivé, oh, je dirais dans ma troisième année de coaching, avec l’approche du Inner Game, comme je le comprenais alors. Un joueur est venu, il y avait un public d’étudiants et d’entraîneurs. Et il a déclaré devant tous, une affirmation très courageuse :

Tim Gallwey: [00:10:01] Je fais les pires volées en revers au monde.

Tim Gallwey: [00:10:13] J’ai dit, wow.

Tim Gallwey: [00:10:15] Je n’ai jamais vu les pires volées en revers au monde. Je serais ravi que vous me les montriez.

Tim Gallwey: [00:10:27] Et il a hésité. Je lui ai frappé quelques balles et il a fait comme ceci. Comme ça. Et je me suis dit : Eh bien, je n’en suis pas sûr, mais il en est assez proche, et il y avait tellement de choses qui n’allaient pas que je ne savais pas par où commencer, pour attirer son attention. Alors je lui ai dit: Tu sais, la seule chose que je ne sais pas en voyant ton coup, c’est comment tu aimerais le frapper un jour, si nous travaillons ensemble pendant quelques années, trois à cinq ans. A la fin, comment aimerais-tu frapper la balle ?

Tim Gallwey: [00:11:36] Je dois me lever pour montrer ça.

Tim Gallwey: [00:11:42] Comme ça.

Tim Gallwey: [00:11:45] C’est ça ? Il a dit : non non, ce n’est pas ça… comme ça ! C’est ça ? Non, plutôt comme ça.

Tim Gallwey: [00:11:57] Et le quatrième coup était un revers agressif, fluide et fort envoyé bien dans le coin.

Tim Gallwey: [00:12:08] J’ai dit : Hmm.

Tim Gallwey: [00:12:13] J’ai oublié de vous dire une petite partie de cette conversation. Après que j’ai dit : “Je ne sais pas comment vous voulez frapper la balle”, il a commencé à m’expliquer. “Non, non, non, ne m’embêtez pas avec des mots, montrez-moi juste comment un jour vous aimeriez la frapper.” Et puis le reste a suivi, en pas plus de cinq minutes. Le public s’est mis à rire, car c’était tellement rapide. Et pour une raison quelconque, je me suis entendu leur dire : “Taisez-vous. N’éclatez pas la bulle. Laissez-moi le faire.”

Tim Gallwey: [00:13:11] Alors, après quelques autres balles, j’ai dit : “Tu sais, c’est dommage que tu ne puisses pas faire ça maintenant”.

Tim Gallwey: [00:13:29] Et il a fait comme ça.

Tim Gallwey: [00:13:36] J’ai dit : “Oui, c’est comme ça que tu fais maintenant. Mais montre-moi encore comment tu aimerais le faire un jour.” Dès qu’il s’est retrouvé à faire ce qu’il savait “ne pas pouvoir faire”, il est revenu au revers défensif. Et quand je disais : “Oui, et comment tu voudrais ? Pah ! Pah ! Pah !” Il suffisait donc d’une petite phrase pour déclencher le Self Deux. Et il a fait des allers-retours. Et je l’ai laissé expérimenter les deux.

Tim Gallwey: [00:14:36] Au bout d’un quart d’heure environ, j’ai dit : “Bon, je crois que ça suffit.

Tim Gallwey: [00:14:48] Il est temps de ramasser les balles. Nous ramassons les balles et il vient vers moi en tremblant, les yeux fixés sur les miens, en disant : “Alors, qui suis-je ?”. Vous pouvez comprendre la confusion. “Tu as dit que tu n’étais ni l’un ni l’autre. Tu n’es pas ta volée. Tu as montré que tu pouvais faire l’un ou l’autre, qui sont très différents. D’abord, tu as laissé se produire quelque chose dont tu ne connaissais même pas l’existence. Tu viens d’imaginer ou d’avoir l’intuition de la façon dont tu aimerais que cela se passe. Et c’est certainement ton choix, et je ne t’en voudrais pas si tu faisais des allers-retours, pendant une semaine ou deux, un an ou deux.” C’était certainement le cas, et pas de manière aussi spectaculaire, je dirais, mais suffisamment pour que je puisse dire qu’il y avait encore des interférences étrangères.

Nathalie de Marcé: [00:16:22] Pourrions-nous dire que le Self Un est comme l’esprit conscient et que le Self Deux est l’esprit inconscient ? Peut-on le comprendre ainsi ?

Tim Gallwey: [00:16:35] Vous pourriez, si vous compreniez le mot “conscient”. Mais la plupart des gens identifient l’esprit conscient avec ce que j’essaie de faire. Ce type essayait de frapper fort et puissamment, mais comme il savait qu’il ne pouvait pas, ses muscles se sont contractés et l’ont empêché de… C’était inconscient. L’esprit conscient avait donc fixé l’objectif.

Tim Gallwey: [00:17:14] Et l’esprit inconscient a suivi la croyance inconsciente.

Tim Gallwey: [00:17:29] Mais l’inconscient n’avait pas de programme qui l’empêcherait de montrer à quelqu’un comment il aimerait faire un jour. On ne lui a probablement jamais demandé cela. Il n’y avait donc pas de concurrence au début, jusqu’à ce que je lui dise : “Voici comment tu fais, et voici comment tu aimerais faire. Dommage que tu ne puisses pas le faire comme tu aimerais le faire, comme tu le fais maintenant,” à cet instant précis, donc peu définissable. Mais, demandez à Renato, cela arrive à chaque fois, parfois à des degrés différents… Dire quelque chose ne signifie pas toujours que cette chose qui a fonctionné une fois va marcher, car il y a de nombreux facteurs. C’est une bonne occasion de continuer à apprendre. Et l’élève doit continuer à apprendre. Et le coach doit désapprendre s’il n’a rien à apprendre lui-même. C’est seulement le coaché qui a besoin d’apprendre. Ainsi, même si vous en savez beaucoup sur le coaching, ce qu’il faut dire ensuite viendra de l’apprenant. Il le dira, et cela fera remonter en votre Self Deux ce qui doit être dit. Et puis vous le répétez la fois suivante, et ça ne marchera pas. Si vous ne me croyez pas, essayez le golf.

Nathalie de Marcé: [00:19:48] Absolument, je le crois.

Tim Gallwey: [00:19:55] Les golfeurs trouvent toujours le secret. Quel est le secret ? Quelque chose que vous pouvez apprendre à vous dire et qui vous fera frapper la balle aussi bien que vous pouvez frapper votre meilleure balle. Mais vous êtes toujours déçu parce que vous aviez une attente. Ce gars ne s’attendait pas à faire ça. Il ne savait pas comment il voulait s’y prendre et il a commencé à ce point-là. “Non, ce n’est pas ça”.

Tim Gallwey: [00:20:36] Comment savez-vous que c’était ce que vous vouliez faire ? Comment le savez-vous ?

Tim Gallwey: [00:20:44] Il ne s’y attendait pas. Il a été surpris. Et il a continué à le faire pendant un certain temps.

Tim Gallwey: [00:20:54] Jusqu’à ce que je brise la bulle.

Tim Gallwey: [00:20:58] Mais assez longtemps pour qu’il le sache. Le Self Deux est là, prêt à aider, toujours. OK.

Michel Wozniak: [00:21:06] Bien, merci. La question suivante est posée par Julien, de France. Il pose la question suivante : Pensez-vous qu’il soit plus facile d’atteindre des performances élevées en utilisant tous nos cinq sens ou seulement ceux avec lesquels nous sommes le plus à l’aise ?

Tim Gallwey: [00:21:24] Je n’ai pas encore trouvé d’utilité au sens du goût dans le domaine de la haute performance, mais cela exclut les chefs cuisiniers, qui emploient certainement ce sens. Franchement, le sens que vous utilisez pour focaliser votre attention n’a presque aucune importance. Tant qu’il est approprié au joueur, à sa compréhension et à la variable critique de ce qu’il apprend.

Tim Gallwey: [00:22:11] Variable critique, ça sonne comme un nom scientifique. C’est fait exprès, pour que les gens le prennent au sérieux. Critique signifie important. Variable signifie quelque chose qui change.

Tim Gallwey: [00:22:40] Une autre anecdote concernant le tennis. Parce que je sais, il y aura une question, j’en suis sûr, à savoir si cela fonctionne uniquement avec les débutants, ou si cela fonctionne aussi avec les joueurs avancés ?

Tim Gallwey: [00:23:05] Bien.

Tim Gallwey: [00:23:07] Parfois, j’ai besoin d’être approché différemment. Le capitaine de l’équipe britannique de Coupe Davis m’a demandé de travailler avec un membre de l’équipe, un joueur de haut niveau. Il avait d’excellents coups de fond, coups droits et revers, mais il ne venait jamais, ou presque jamais, au filet pour renvoyer la balle. Il avait tellement confiance en ses coups de fond qu’il est resté là.

Tim Gallwey: [00:23:45] Donc, je suis arrivé en Angleterre.

Tim Gallwey: [00:23:55] J’ai fait une visite, un rendez-vous avec le capitaine. Et il m’a présenté ce joueur.

Tim Gallwey: [00:24:07] Et il a demandé au joueur, il a dit :

Tim Gallwey: [00:24:13] Voudrais-tu travailler pendant 15 ou 20 minutes avec Tim Gallwey qui est venu de Californie

Tim Gallwey: [00:24:28] jusqu’ici au centre-ville de Londres, pour t’aider avec ta volée ?

Tim Gallwey: [00:24:37] Il a hésité, réfléchi et a dit : “Non”. Merci beaucoup.

Tim Gallwey: [00:24:51] Et, pensant savoir pourquoi, ayant déjà vu ça auparavant, j’ai dit : Avant que tu ne prennes ta décision finale, j’aimerais te faire une promesse. Si nous travaillons ensemble, je te promets que je n’essaierai jamais d’améliorer un de tes coups.

Tim Gallwey: [00:25:32] “Quoi ? Mais qu’est-ce que tu vas faire ?” Je vais juste essayer de te rendre un peu plus conscient de la façon dont tu les frappes maintenant. “C’est tout.”

Tim Gallwey: [00:25:54] Il a haussé les épaules et a déclaré : “Je n’y vois pas d’inconvénient”. Il y a beaucoup de choses dans sa réponse. Il a révélé ce qu’il attendait, qu’on lui dise comment améliorer sa volée. C’est pour cela que l’entraîneur m’avait invité : “Quelque chose ne va pas chez moi”. Pas vrai ? C’est le contexte de 99,5% de toutes les leçons de tennis à tous les niveaux. Je sais donc quelle promesse je dois faire. Nous avons commencé à frapper des balles. Et j’ai remarqué qu’il frappait les balles très tard, comme s’il ne voulait pas les frapper, il attendait le dernier moment. Alors je lui ai juste demandé d’imaginer une petite horloge, qui frappe les balles, au ninveau de sa taille, son corps tourné sur le côté serait à trois heures. Et ça, c’est à deux heures. Ça, c’est à une heure. Ce serait 12h, juste là, devant. 1:00, 2:00, 3:00.

Tim Gallwey: [00:27:24] …

Tim Gallwey: [00:27:42] Ce joueur de la Coupe Davis a donc commencé à me dire l’heure, en fonction de la façon dont il a remarqué où son corps, où sa raquette, entrait en contact avec la balle. Il commençait par 3:00. Puis 3:00. Puis 3:00. 2:30. 2:00. 2:30. 2:00. 1:30. 1:00. 1:30. 1:30. 1:00. 1:00. 1:00. Et, vous savez, un grand sourire est apparu sur son visage. Et j’ai dit : Alors, qu’est-ce que ça fait ? C’était vraiment facile.

Tim Gallwey: [00:28:39] Comment ça a marché ? “Ça a bien marché. J’étais tellement surpris.” Et j’ai dit : “OK, ça ne prendra pas si longtemps avec le revers”. Continuez de me dire l’heure. N’essayez pas… Oh, en fait, j’en ai sauté une partie parce que je suis pressé.

Tim Gallwey: [00:29:12] J’ai dit : Avez-vous essayé de changer votre volée? Parce que je lui ai dit de ne pas essayer de la changer. Et il a dit : “Non, honnêtement, je ne l’ai pas fait”. Ma raquette l’a fait.

Tim Gallwey: [00:29:32] C’est très souvent la réponse que vous obtenez des joueurs de tennis. C’était si facile, si naturel. Le joueur de tennis tendu ne se rend même pas compte qu’il est en train de la frapper. Parfois, je dis : “Oh, une raquette de tennis intelligente. Est-ce qu’elle a une tête, par hasard ? Si c’est le cas, ça explique pourquoi vous avez si bien frappé. Peut-être que vous devriez acheter une tête et ensuite j’irai la promouvoir.” Il s’avère que les raquettes n’ont pas de coordination, de coordination interne, elles n’en ont pas. Les singes en ont. Les chimpanzés en ont. Les écureuils en ont. Les pandas en ont, OK ? Ils l’ont appris au cours de millions d’années d’évolution.

Tim Gallwey: [00:30:49] Et ils n’en doutent pas, en général.

Nathalie de Marcé: [00:30:57] Absolument.

Tim Gallwey: [00:31:01] Eh bien, parfois, ça peut être la tête d’un plus gros animal, qui devient stressé. Il fait ce que font les êtres humains : soit voler, soit courir, même si un plus gros animal peut courir plus vite. Pas beaucoup d’entre eux se battent, mais s’ils le font, vous savez, ils ne se battront surement plus. Et le plus gros animal aura à manger. L’idée est donc de raccourcir le temps d’évolution. L’être humain, qui a évolué pendant des millions d’années, a un système nerveux élargi, et cela fonctionne plutôt bien. Quand vous le laissez faire. Si vous y pensez, un petit cortex cérébral peut lui donner des ordres. Essayez et voyez ce qui fonctionne, comment vous vous sentez et quel est le ton de la voix de celui qui parle dans votre tête. Juste apprendre par l’expérience. On en a assez dit pour la question de France.

Nathalie de Marcé: [00:32:34] Nous avons une question très intéressante de Nina, de Russie. Elle demande: Comment avez-vous découvert le fonctionnement du Self Un et du Self Deux, comment vous avez découvert tout cela ?

Tim Gallwey: [00:32:56] Je ne l’ai pas lu dans un livre. J’ai inventé ces termes. Dans mon apprentissage, cela s’est produit lorsque j’ai suivi un engagement que j’avais pris. Mon engagement était le suivant : Je veux voir combien d’apprentissages je peux voir devant moi ? Avec le moins possible d’enseignement ?

Tim Gallwey: [00:33:31] Et en quelques mois, je me suis rendu compte qu’il ne fallait que très peu d’enseignement. Sur de longues périodes, environ trois mois, j’ai appris que ce n’est pas un enseignement que de demander à quelqu’un d’être conscient. Et avec les joueurs débutants, vous ne leur dites pas ce dont ils doivent être conscients parce qu’ils vont automatiquement supposer que c’est ce qui ne va pas chez eux.

Tim Gallwey: [00:34:18] Alors, disons simplement qu’il faut être conscient de son corps. Puis je dirai : Quelle partie de votre corps était la plus consciente ? Quelqu’un répondrait : “Mes poignets”. “Qu’est-ce qui se passe avec votre poignet ?” “Oh, il est vraiment vacillant”. “Ah c’est bon, remarquez juste le degré de vacillement quand vous continuez à frapper. Regardez s’il reste le même, s’il devient plus bancale ou plus ferme. Il ne peut s’agir que de l’un des trois.” Donc regardez, remarquez juste et vous savez, Vacillement, vacillement, vacillement, moins, vacillement, moins, Pah, Pah, Pah , et droit, droit, droit.

Tim Gallwey: [00:35:18] Cela peut se terminer fermement parfois, mais pour les vacillements, si vous synchronisez parfaitement le claquement de votre poignet, là où se trouve la balle. … Si vous ne le faites pas, il ira on ne sait où… Donc, j’ai aussi eu des réponses du genre : Je n’étais au courant de rien. Ce qui veut dire qu’ils ont pensé que je voulais dire : “Es-tu conscient de ce que tu fais mal ?”. Quoi que vous disiez, la programmation de l’étudiant est : Il essaie de me réparer. Il essaie de me réparer. L’ego se rebelle.

Tim Gallwey: [00:36:24] Et ce qu’ils veulent le moins est que vous leur disiez comment ça devrait être pour qu’ils puissent ensuite se contracter, et essayer de le faire, de même que la plupart des muscles qui ne sont pas nécessaires pour le faire.

Tim Gallwey: [00:36:51] Donc,

Tim Gallwey: [00:36:55] quand ce type a dit : “Je n’ai rien ressenti.” “Avez-vous remarqué, par hasard, que vos pieds étaient debout sur le terrain ?

Tim Gallwey: [00:37:11] Ou que tes pieds étaient en-dessous de toi, sur le terrain ?”

Tim Gallwey: [00:37:17] “Eh bien, oui, je le savais.” “Je sais, mais en étiez-vous conscient (aware) ?” “Oh, c’est ce que vous voulez dire par ‘conscient (aware)’.” “Oui, c’est ce que je veux dire par ‘conscient (aware)’. On recommence. Ça veut juste dire être conscient (aware).” N’utilisez pas le mot “conscient (conscious)” au début. Faites attention. Soyez juste conscient (aware).

Tim Gallwey: [00:37:45] Ensuite, oh, je me souviens, une petite anecdote. C’était juste un gars qui était beaucoup trop tendu, et sa réponse après que nous ayons passé par la partie de prise de conscience, était : “Oh, vous voulez juste dire ‘ressentir’. Quelle que soit la partie que vous ressentez.” “Oui !” Donc il a compris, il a frappé quelques balles de plus, et son corps semblait se détendre. Mais je ne pouvais pas dire : “Bien”. Sinon, j’aurais essayé de changer qui il est, ce qu’il est. Je suis resté sur ma question : “Quelle partie de votre corps avez-vous expérimentée ou ressentie ?” Il a répondu que c’est la partie de son corps que je ne pouvais pas voir. Enfin, pas la seul, mais une, c’est sûr. Il a dit : “Mes orteils”. Oui, je viens de voir les chaussures. “Oh, dites-moi, qu’est-ce qui se passe avec vos orteils ?” “Ils sont serrés.” J’ai dit : “OK, continuez à remarquer le degré de serrage, comment sont-ils maintenant ? 10, c’est aussi serré que possible.” “Donc, environ un cinq”. J’ai dit : “OK, continuez à en frapper quelques-unes”. Il l’a fait, et petit à petit, il s’est détendu, et ses balles sont devenues plus fluides parce que tout son corps a suivi. Il s’est détendu. Mais pas totalement détendu. Je dois aborder ça. Mais assez détendu.

Tim Gallwey: [00:39:59] Il a fait de meilleurs tirs, de bien meilleurs tirs. Des tirs du Seft Deux. Pourquoi ne pas lui dire de se détendre ? Parce qu’il pourrait alors s’allonger sur le court de tennis, et me dire : “Que dois-je faire maintenant ?” Donc, un coup de tennis n’est pas détendu. Ca, ce sont des doigts détendus, mais mes bras, mes avant-bras, mes biceps ne sont pas détendus. Ils ne sont pas tendus, mais ils ne sont pas détendus non plus, juste assez pour tenir mon bras en l’air. Donc si vous voulez jouer un tennis parfait à partir de votre pensée, c’est très facile, il suffit de mémoriser le nom de tous les muscles. Plusieurs centaines ou plus. Ils ont tous des noms compliqués. Et ensuite, les groupes de muscles, pas seulement des muscles en eux-mêmes, mais des groupes. Et il vous suffit de suivre les mêmes instructions pour le système nerveux. Ensuite, lorsque vous voulez ramener votre raquette, dites aux muscles que vous devez contracter pour ramener la raquette, dites au reste de se détendre. Il ne faut pas que vos pieds soient tendus, et ensuite vous voulez déplacer le poids sur vos pieds, donc vous devez leur donner des instructions, en même temps que votre raquette avance, frappe la balle et suit le mouvement. OK ? Vous voulez essayer ? Pas question !

Tim Gallwey: [00:42:12] Ok. Souvenez-vous de ça.

Tim Gallwey: [00:42:17] Les pros ne savent pas comment ils frappent la balle.

Tim Gallwey: [00:42:24] Ils peuvent le faire. Ils peuvent le faire assez régulièrement. Jusqu’à ce qu’ils deviennent nerveux, mais ils peuvent le faire plus régulièrement, parce que ça leur a fait du bien et que ça a fonctionné tout au long de leur pratique, progressivement, progressivement. Après qu’on ait demandé à Gonzalez d’écrire un livre sur le tennis, il a mis “Grip” en haut de la page et il a dit, je ne sais pas quoi écrire.

Tim Gallwey: [00:42:56] Il est allé dans le placard, a pris sa raquette, a mis sa main dessus et a commencé à taper d’une main.

Tim Gallwey: [00:43:06] Oh, alors vous pouvez dire que je reviens à la simplicité, à l’existence d’une intelligence intérieure qui peut savoir ou ne pas savoir comment frapper une balle de tennis, mais qui a eu des millions d’années d’évolution, d’apprentissage de l’expérience. C’est tout ce qu’il a eu, pas beaucoup de langage, peut-être un peu ça et là, je ne sais pas. Ils ont du tout apprendre, par ce qu’ils ont ressenti, d’après ce que j’ai pu comprendre. C’était bien et ça a marché. Pour moi, c’est assez évident. C’est ce que je vois encore et encore. Dès qu’ils essaient de corriger ce qu’ils pensent faire mal, ils se crispent. Voici une loi du Self Un : Dans le doute, contracte-toi. En cas de doute, contracte-toi.

Tim Gallwey: [00:44:25] Vous pourriez tous réfléchir à la façon dont vous serrez la main aux autres. Si c’est aussi fort que possible, alors vous allez tomber sur ce gars balaise, 15 cm plus grand que vous, avec une masse musculaire éprouvée, et vous dites : “OK, OK…” Vous savez que vous essayez de lui montrer à quel point vous êtes fort, et non pas de montrer qui vous êtes, un être humain, rencontrant un autre être humain, rien à prouver, rien à montrer. Je suis juste là. Donc, très simple, continuons.

Michel Wozniak: [00:45:13] C’est intéressant parce que nous parlons de sport et maintenant il y a une question d’Eugène du Canada qui demande: Comment appliquer les principes du Inner Game au travail ?

Tim Gallwey: [00:45:27] Le travail est un domaine très vaste. Encore bien plus grand que le sport. Vous pouvez travailler même lorsque vous n’avez pas de travail. Je suis indépendant, je travaille beaucoup. Parfois, j’ai un patron là-dedans et ce n’est pas le genre de patron que vous voulez avoir. Il n’a jamais assez de temps et.. quand il parle, ça semble toujours durer trop longtemps, vous le remarquerez de temps en temps. Donc il aime avoir le contrôle. Comme le Self Un de tout le monde. Et le Self Deux attend que je sois prêt, dans la mesure où je suis prêt, à lâcher le contrôle et à le laisser faire ce qu’il sait le mieux, et il me montre qu’il sait mieux comment prendre le contrôle. Petit à petit, petit à petit. Je le comprends et quand j’en parle, je le comprends même mieux.

Nathalie de Marcé: [00:47:00] Nous avons une question.

Tim Gallwey: [00:47:03] Une anecdote.

Tim Gallwey: [00:47:16] La dernière question portait sur la haute performance. Les managers au travail et votre petit manager intérieur veulent des performances élevées. Bien sûr, c’est une chose qu’ils savent être importante, ils ne savent peut-être pas ce que c’est, et “élevé” signifie plus que “je le fais maintenant” ou “je fais de mon mieux”. Dans quelle mesure cette définition est-elle universelle ? Le travail doit être fait avec votre meilleure performance. Ou du moins au niveau que nous disons.

Tim Gallwey: [00:48:14] Elle pourrait être plus élevée, mais c’est notre norme. Est-ce ces managers disent parfois : “Amuse-toi bien” ? Pas très souvent. Est-ce qu’ils viennent te voir et te disent : “Qu’est-ce que tu apprends ?”. Peut-être jamais.

Tim Gallwey: [00:48:46] Hmmm.

Tim Gallwey: [00:48:50] Est-ce que tous ceux qui travaillent, à tout moment, quel que soit le niveau auquel ils se trouvent, se situent quelque part entre une évolution rapide, et une évolution moyenne qui donne un apprentissage progressivement, pour finalement dévoluer ? Est-il possible pour les êtres humains de dévoluer (baisser le niveau) ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Devenir moins humain pendant qu’ils travaillent. Zt un jour, le patron arrive et dit : “Comment ça va ?”.

Tim Gallwey: [00:49:51] BIEN !

Tim Gallwey: [00:49:53] Et où avez-vous trouvé cette colère ?

Tim Gallwey: [00:50:00] Oh. Je veux qu’on me fiche la paix, et qu’on ne me pose plus de questions. On suppose souvent que le boss essaie d’optimiser nos performances. C’est une grosse erreur d’essayer d’atteindre des sommets à moins d’être rusé.

Tim Gallwey: [00:50:33] L’apprentissage est pour les RH. L’apprentissage est pour la salle de classe. L’expérience ne permet pas d’apprendre tant que l’on ne doit pas occuper un poste plus élevé et relever des défis plus importants. Ensuite, vous voulez apprendre de votre expérience, pas de ce qu’on vous a dit, et vous dites : “Wow, parce que j’ai fait ce travail, et ce travail, et ce travail, j’ai appris.

Tim Gallwey: [00:51:19] Alors je mets en avant mes références. Comment avez-vous appris ? Je l’ai appris à ma façon. Et comment au juste ? Comment avez-vous fait ? Comment diriez-vous à quelqu’un d’autre comment faire pareil ? Y a-t-il un moyen de le faire un peu plus en douceur, un peu plus sans un va-et-vient, un va-et-vient tout le temps ?

Tim Gallwey: [00:51:46] Oh, bien. Non.

Tim Gallwey: [00:51:52] Je ne suis pas psychologue. J’ai pris un cours de psychologie à l’université.

Tim Gallwey: [00:52:05] Et puis un cours de B.F. Skinner sur la modification du comportement, en commençant par les pigeons et en passant par les êtres humains.

Tim Gallwey: [00:52:19] Pas de renforcement négatif, car c’est une punition.

Tim Gallwey: [00:52:24] C’était juste du renforcement positif : Bravo, bravo, c’est ce que je voulais. Toujours avec un renforcement.

Tim Gallwey: [00:52:37] C’était comme ça avec Skinner. Il faisait clignoter des lumières lorsque le pigeon avait le bon comportement, et émettait un son.

Tim Gallwey: [00:53:00] Et, le pigeon a eu tendance à faire plus de ces comportements-là que les autres, après suffisamment de répétitions où une gamelle d’aliments apparaissait. Le pigeon prenait son temps parce que ça lui donnait faim de manger toutes ces graines, ou quoi que ce soit qu’il lui donnait. J’étais là dans la classe et j’avais peur. J’avais peur qu’il ait raison, que ce soit la façon par laquelle on apprend. Un renforcement positif.

Tim Gallwey: [00:53:43] Et aussi, ses premières paroles en cours. Il a regardé le public autour de lui. Il a dit : je n’aime pas ce que je vois. Trop d’hommes de Harvard, et pas assez de filles de Radclyffe, et ils vous donnent, à vous les hommes, un avantage injuste. C’était son discours de motivation.

Tim Gallwey: [00:54:17] Ce n’est pas comme s’il serait allé chercher d’autres filles de Radclyffe. Mais il a juste dit : “On va apprendre quelque chose qui est important pour nous.”

Tim Gallwey: [00:54:31] Bref, ça a continué comme ça et à mi-chemin, il a demandé à la classe : “Que voulez-vous que je fasse faire au pigeon ?” Ils ont répondu : “Des cercles dans le sens inverse des aiguilles d’une montre”. Sauter en cercle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre sur son pied gauche. Et à la moitié du cours, ça se passait comme ça, et ça allait encore beaucoup plus loin.

Tim Gallwey: [00:55:23] La seule raison pour laquelle je prolonge cette anecdote, vous en avez déjà l’essentiel, mais le coup de grâce est très pertinent pour les temps modernes. Après la moitié du cours, ok, il n’arrivera pas à le faire. Et il a juste appuyé sur un des boutons. C’était un bouton qui allumait la lumière et faisait s’éteindre le son.

Tim Gallwey: [00:56:04] Mais ça n’a pas retiré la gamelle d’aliments. Et il a gagné tout ce temps,

Tim Gallwey: [00:56:13] sans avoir à attendre que ce stupide pigeon réponde à ses propres besoins. Je vous laisse intégrer ça aussi profondément que vous le voulez. À la fin, il sautillait en cercles dans le sens des aiguilles d’une montre, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre sur son pied gauche et tout le monde était impressionné. J’avais encore peur. Jusqu’à ce que mon colocataire commence à sortir avec sa fille, j’espère qu’il n’est pas vivant. Qui que soit cette personne, je ne pense pas avoir bien saisi son nom, mais qui que ce soit, il avait une fille. Mon colocataire a commencé à sortir, il ne savait même pas que je suivais ce cours, et il est revenu me dire au bout de quelques jours : Ce type n’arrive pas à faire porter des chaussures à sa fille dans le centre-ville de Boston.

Tim Gallwey: [00:57:29] J’ai dit : “Vraiment ?” Puis je me suis détendu. J’ai dit : “C’est ce que je pensais.”

Tim Gallwey: [00:57:36] Mais j’aime confirmer les preuves. Et donc, un peu plus tard, je donnerai un autre exemple de travail, mais je sais que notre temps est limité. Je n’ai pas entendu la voix du Self Un. Mais je savais que je l’entendrais bientôt, ou alors ta voix : OK, c’était bien Tim, mais continuons.

Nathalie de Marcé: [00:58:14] En parlant de l’époque actuelle, nous avons Catherine d’Israël qui demande dans quelle direction nous devons orienter les changements dans l’époque où nous vivons ?

Tim Gallwey: [00:58:33] A l’époque où nous vivons. Je ne faisais que répondre à cette question. OK.

Tim Gallwey: [00:58:44] Vous avez l’anecdote. Je vais en donner une autre. Mais laissez l’apprenant être l’apprenant.

Tim Gallwey: [00:59:02] L’apprenant est responsable.

Tim Gallwey: [00:59:08] Comment puis-je le savoir ?

Tim Gallwey: [00:59:11] Il a deux oreilles. Lorsqu’il vous entend, il y a un choix à faire : laisser passer l’info par ce tube et la faire sortir par l’autre, ou la faire monter dans la tête (je vais y réfléchir, ça me rappelle quelque chose, je ne suis pas d’accord), ou la faire descendre là où vous êtes, en vous.

Tim Gallwey: [00:59:37] Et c’est son choix.

Tim Gallwey: [00:59:45] Le coach y est pour quelque chose, il rend les choses plus faciles ou plus difficiles à assimiler. Nous avons suffisamment appris pour dire que les étudiants responsables, on va juste les tester et de leur donner une note à la fin. Cela les motivera. Mais nous ne le croyons pas vraiment. Je suis l’enseignant, et quand je suis allé à l’université pour avoir mon Master. ou un diplôme d’enseignement, on m’a appris à enseigner. Donc ma recommandation pour ces jours-ci : Enseignez le minimum. Donnez de l’expérience aux autres, et non, votre cours n’est pas assez long pour faire vivre des expériences à tout le monde. Mais devinez quoi, leur vie est assez longue pour acquérir de l’expérience, et croyez-le ou non, presque tout ce qu’ils font, ils peuvent apprendre ce qu’ils veulent apprendre.

Tim Gallwey: [01:01:23] Et ils peuvent toujours se mettre dans un environnement propice à cet apprentissage.

Tim Gallwey: [01:01:35] On pourrait en débattre, mais qui est l’enseignant ici ? OK, alors enseignez ce qui doit être enseigné, ce qui est beaucoup moins que vous ne le pensez. Et qu’ils apprennent le minimum nécessaire. Nous sommes dans le domaine de la communication numérique. Je ne peux même pas vous voir, dans les yeux, et si votre tête bouge, si vous dormez, je ne peux même pas en avoir un indice. Les seuls indices que j’ai sont mes deux collègues interviewers intéressés. Et ils semblent l’être. S’il vous plaît, n’ayez pas l’air intéressé quand vous ne l’êtes pas. J’observe. Et un outil que vous pouvez utiliser dans les jours actuels est, compte tenu des jours actuels, de l’ère moderne, de la culture moderne : soyez plus malins que tout le monde. Ne levez jamais la main si vous ne savez pas. Mais écoutez bien quand le professeur parle, quand d’autres personnes lèvent la main, comme ça, mais n’abandonnez pas. Et lorsque vous êtes dans une conversation avec un autre collègue, un étudiant, vous savez quoi faire. Il suffit de gagner la discussion. Si vous connaissez la culture, vous pouvez dire des choses qui détendent un peu la personne, par exemple : “Que feriez-vous si vous ne saviez pas du tout quoi faire ?

Tim Gallwey: [01:04:10] Je pourrais faire ça.

Tim Gallwey: [01:04:14] Ça pourrait être vraiment stupide ou ça pourrait être vraiment génial. Habituellement, l’un des deux. Et souvent, c’est très créatif parce que la personne ne veut pas avoir l’air stupide. Donc, ça veut dire que dans ce que les apprenants entendent, le professeur retire les limites du bien, ou le besoin d’être d’accord avec lui. Il n’avait pas la moindre idée : Que feriez-vous ? Croyez-le ou non, ce n’est pas un mauvais état d’esprit à adopter dans votre travail. Même si vous en savez beaucoup, il n’y a pas de mal à se dire : “Je ne sais pas vraiment comment faire cela au mieux”. Et vous trouverez des choses subtiles qui peuvent être changées et auxquelles vous n’avez jamais pensé parce que vous pouviez faire ce fichu travail, avec une certaine tension, une certaine conscience (self-consciousness) de vous-même, pas une conscience de soi (self-awareness). Ça veut dire quoi ? Que signifie la conscience de soi (self-consciousness) ? Être anxieux à propos d’eux-mêmes.

Tim Gallwey: [01:05:45] Maintenant, si vous allez dans des classes avancées, si quelqu’un ose dire le mot conscience (consciousness), vous pouvez penser: oh non, c’est ce que je fais, j’essaie d’être conscient. Je me laisse aller à être aussi conscient que je peux l’être chaque jour, même maintenant, conscient de moi, conscient de l’autre personne à laquelle je m’adresse. Conscients aussi de l’interférence qu’ils pourraient avoir, en entendant ce sujet, qui est si simple qu’il pourrait être répété à un étranger en trois ou quatre phrases.

Tim Gallwey: [01:06:55] Ça ne ressemble à rien pour moi. Comme beaucoup de choses vraies, plus on va loin, plus elles sont simples.

Tim Gallwey: [01:07:13] Eh bien, n’allez va pas trop en profondeur.

Tim Gallwey: [01:07:18] Ne soyez pas trop simple, car j’ai besoin d’un peu de complexité. Soyez juste attentifs. Donnez-moi quelques exemples. Plus complexes, mais intéressants. Le vice-président d’AT&T vient pour une leçon de tennis. Il ne s’annonce pas.

Tim Gallwey: [01:07:49] Il reçoit une leçon de l’assistant de l’assistant de l’assistant de l’assistant. Après la leçon, il vient me voir sur le court et me dit : “On va déjeuner, Tim”. Oh, “Êtes-vous Tim Gallwey ?” Il avait commencé par la question : “Êtes-vous Tim Gallwey ?” “Oui, oui, oui.” “Nous déjeunons aujourd’hui.” Je savais que je n’avais pas de rendez-vous pour le déjeuner. C’était très rare. Nous étions dans une sorte de country club.

Tim Gallwey: [01:08:26] J’ai dit : OK.

Tim Gallwey: [01:08:31] En deux minutes environ, il a décrit la situation chez AT&T. AT&T était à l’époque la plus grande entreprise du monde. La Cour suprême, dans toute sa sagesse, a décidé qu’ils ne pouvaient disposer que de six mois pour devenir une entreprise commerciale. Plus de monopole.

Tim Gallwey: [01:09:15] Il ne s’agit plus de vouloir améliorer les résultats financiers et de facturer davantage. C’était facile pour ces gars-là, parce qu’il n’y avait pas d’autre compagnie téléphonique. Il a donc fini par venir dans ma maison, où ma femme d’alors et moi avons parlé un peu de l’Inner Game. Nous l’avons fait. Il a fait le tour de la chambre, où il avait entassé six de ses meilleurs managers, sous lui. Il était en charge du changement chez AT&T dans les six mois. Il était venu et la seule chose qu’il a dite, était : “Je pense que vous savez peut-être quelque chose sur le changement que je ne comprends pas.

Tim Gallwey: [01:10:37] Et j’ai dit : “Soit.” Sa plaque d’immatriculation m’a traversé l’esprit, environ un mois après avoir travaillé pour AT&T (embauché pour certaines tâches), et c’était “Self Un”. Non, non, non. Excusez-moi, c’était “Self Deux”. Il avait des plaques d’immatriculation “Self Deux”. Self Un lui avait dit de mettre ça sur sa voiture. Alors… L’anecdote dont je voulais vous faire part provient de la main-d’œuvre de niveau inférieur. Il existe également des anecdotes pour le niveau intermédiaire et pour le niveau supérieur. J’ai été mis en contact avec chacun d’entre eux, parce que chaque niveau voulait savoir : Est-ce que l’Inner Game fonctionnera ici ? Et c’est ainsi que j’ai été invité par le vice-président à rencontrer les opérateurs téléphoniques, et on m’a demandé : Le Inner Game fonctionnera-t-il avec nos opérateurs téléphoniques ? Nous avons trois normes de performance, elles sont bonnes pour la productivité.

Tim Gallwey: [01:12:20] La productivité se définit comme suit : Tout appel d’une durée inférieure à deux virgule cinq (26,5) secondes.

Tim Gallwey: [01:12:34] Deuxièmement, tout se passe bien au niveau de la Précision, en entrant des chiffres dans l’ordinateur qui leur ont été donnés par le client, pour que le client puisse être connecté à son destinataire. Les chiffres, a-t-il dit. Imaginez, c’est l’appel. Sauf que l’opérateur a loupé une partie : “Passez une bonne journée”. L’opérateur répète le numéro, et “Bonne journée”. Ils ont 25 secondes. Qu’est-ce qu’ils pourraient faire différemment en vingt-cinq secondes ? Avant de quitter le vice-président, il m’a donné un troisième niveau de performance, qui est la courtoisie.

Tim Gallwey: [01:13:43] Et il a dit : “C’est la partie où j’ai besoin de votre aide. Pouvez-vous nous aider ? Et j’ai dit : A une condition, je vais essayer, je vais tenter le coup.

Tim Gallwey: [01:13:59] “Quelle est la condition ?” “Que je n’aie pas à parler de courtoisie.” Il s’est arrêté en disant : “Je me moque de ce dont vous parlez, tant que les évaluations qui sont faites par des tiers s’améliorent de façon spectaculaire. J’ai dit : “Pas de problème.” Il a dit : “OK, marché conclu”. Vous avez six heures. Une heure par semaine pendant six semaines. C’est un peu plus d’heures que ce que nous avons ici. C’était au sujet de ces vingt-six virgule cinq secondes de travail. Comment faire court ? Je vais chez les opérateurs téléphoniques, je dis : “Comment va le travail ?” “Ennuyeux…” Certains d’entre eux font ce travail depuis vingt ans, vingt-six virgule cinq secondes, faites le calcul, huit longues heures par jour avec peut-être une heure et demie de pause, y compris le déjeuner. Depuis 20 ans. Puis certains d’entre eux ont dit : “Je suis stressé.” Parce que vingt-six virgule cinq secondes, juste pour s’assurer que vous avez les bons chiffres, et ensuite essayer d’être courtois… Donc, la plupart du temps, après les vingt-six virgule cinq secondes, des lumières rouges s’allumaient au-dessus d’eux, s’ils tardaient trop. Alors je me suis demandé, quelle est la balle ici ? C’est la voix du client qui pénètre le court de tennis de l’opérateur, qui est prié de répéter ce qui est dit. Et ensuite, de le saisir physiquement dans un ordinateur. Et ensuite dire : “Bonne jounrée”. A moins que l’autre ne le dise en premier, auquel cas, il répondrait : “Et bonne journée à vous aussi, monsieur”. Mais ils ne le disent pas comme ça, mais : “Bonne journée”. Peut-être avez-vous déjà entendu des opérateurs téléphoniques, ou vous êtes peut-être trop jeune. Après avoir fait cela huit heures par jour pendant quelques mois : “Bonjour… Oui… Je vais vous obtenir Skyline 1 7 0 5 4. Passez une bonne journée.”

Tim Gallwey: [01:17:12] C’est juste monotone et mécanique.

Tim Gallwey: [01:17:20] Un peu d’exagération, mais pas beaucoup. Et je n’exagère pas. J’ai trop chaud dans cette pièce. Ça vous dérange si j’enlève mon pull ?

Nathalie de Marcé: [01:17:45] Non, bien sûr que non.

Tim Gallwey: [01:17:46] Je ne pensais pas que ça vous dérangerait, mais je ne l’aurais pas fait de toute façon si vous aviez une raison comme le fait que l’image doive être constante. Je ne voudrais pas changer les personnes. OK.

Michel Wozniak: [01:18:00] Oui, nous avons une dernière question, qui serait très intéressante. ..

Tim Gallwey: [01:18:07] Combien de temps avons-nous passé ?

Michel Wozniak: [01:18:08] Euh, nous sommes sur le point d’avoir fini. Nous étions sur le point d’en finir. Oui.

Tim Gallwey: [01:18:14] Combien de temps avons-nous fait ?

Michel Wozniak: [01:18:16] Pour le moment, nous avons fait une heure et 20 minutes.

Tim Gallwey: [01:18:20] Je vais prendre une minute pour donner l’exemple. Je pourrais en prendre 10 ou 15. Voici ce que vous auriez vu si vous observiez et écoutiez l’opérateur. Le client dit : “Donnez-moi tout de suite Skyline 1 7 0 5 4”.

Tim Gallwey: [01:18:53] Elle dessine un neuf et des cercles irrités. Et elle répond : “C’était Skyline 1 7 0 5 5 ?” Oui.

Tim Gallwey: [01:19:17] Elle dit : Bonne journée. Et le gars dit : Oui, et vous aussi.

Tim Gallwey: [01:19:31] Et après plusieurs centaines d’entre eux, le ahhh devient ohhh ! Je parle à plus de gens que quiconque dans le monde, en tête-à-tête, et j’ai un petit impact sur eux, en fonction de ce que je laisse s’exprimer à travers moi. Si je suis en réaction, je me couvre : Oui, Skyline 1 7 5 0 4. Je sais qu’il ne faut pas être en colère. Et je sais qu’il ne faut pas me stresser, certains d’entre eux ne savaient pas que c’était la raison de l’évaluation à 8. Lorsque vous devez attribuer une note, c’est-à-dire attribuer un 8, un 7 ou un 10, vous devez écouter et cela crée une forme de dissociation du son. Et cette distance empêche l’opérateur d’entrer dans ce qui pourrait lui faire mal. Donc.

Tim Gallwey: [01:20:47] Puis ils ont appris. Je leur ai demandé : Combien de voix entendez-vous ? Ils ont répondu : 40 tons de voix différents. Et combien en exprimez-vous en retour ? Et bien probablement des réactions à ces 40. Et quelles qualités aimeriez-vous exprimer si vous étiez autorisé à exprimer ce que vous voulez au son en particulier que vous avez entendu ? Donc, en fonction de qui c’était, ils ont donné une réponse et le jeu commençait, oh, ce n’était pas toujours comme ça. Si c’était une voix chaleureuse, eux, ils avaient des voix fortes, des voix confiantes. Exactement. Je veux dire, ils avaient toutes sortes de voix qu’ils pouvaient vouloir exprimer, mais ils pouvaient même en faire certaines en même temps. C’est donc ça. Et la seule partie difficile a été les responsables de première ligne des opérateurs, qui voulaient s’attribuer le mérite de ce changement de courtoisie.

Tim Gallwey: [01:22:26] “Oh, oui, nous leur avons dit comment être courtois, ça doit être nous…” Bref, un petit obstacle à franchir là-bas, puis à expliquer aux autres entreprises qui ne voulaient pas faire comme leur frère ou leur sœur en Californie.

Tim Gallwey: [01:22:48] Comme, vous savez, la filiale du Sud ou la filiale Est ou la filiale de Boston. “On ne veut pas faire ces trucs californiens.” Donc. C’est tout. Sinon, la rumeur s’est répandue, et c’est arrivé jusqu’aux oreilles du vice-président qui a dit : je me demande ce qu’il a fait… OK, je crois que j’ai dépassé mes 20 secondes.

Michel Wozniak: [01:23:38] La dernière question vient de Henkins, c’est notre Henkins, donc nous le connaissons, toi et moi. Il vient des États-Unis.

Michel Wozniak: [01:23:51] Et il demande : Comment aimeriez-vous voir évoluer l’Inner Game dans le futur ?

Tim Gallwey: [01:24:02] Plus profond dans son fondement, et plus large dans son application. Donc, une plus grande sensibilisation du public, des entreprises, à différents niveaux. Cela pourrait commencer dans les entreprises, à des niveaux plus ou moins élevés. Puis le laisser se répandre plus haut dans la hiérarchie. Peut-être. OK.

Michel Wozniak: [01:24:44] Merci beaucoup, Tim, merci beaucoup pour ton temps.

Tim Gallwey: [01:24:48] Je suis vraiment désolé. Tu peux afficher les participants une seconde ? Tu peux les mettre sur cette chaîne, une chaîne large qui montre tout le monde ?

Michel Wozniak: [01:25:02] Euh, non, non, parce que c’est en train d’être transféré sur YouTube, donc.

Tim Gallwey: [01:25:07] Oh Youtube. Je ne peux pas voir les gens. Trop de gens à qui demander la permission. Ok. Merci beaucoup.

Michel Wozniak: [01:25:16] Merci beaucoup, Tim. Je voudrais juste mentionner que vous verrez sous la vidéo l’URL mais si vous voulez plus d’informations sur Tim, sur ses formations, sur tout, c’est sur theinnergameinstitute.com . Vous l’aurez écrit avec un lien également sous la vidéo. Si vous voulez avoir plus d’informations sur nous, sur Nathalie et moi-même, vous avez aussi l’URL sous la vidéo. Très prochainement, vous disposerez également des sous-titres de cette vidéo en anglais et en français. Ce sera donc le travail de quelques jours, mais il sera très bientôt disponible, et nous vous le ferons savoir par e-mail. Merci beaucoup.

Nathalie de Marcé: [01:26:06] Merci à Andrew, à Debbie, à Brad, à Miriam, à Paolo, à Alexey. Et bien sûr, Tim, c’était absolument fantastique de t’avoir, toi, le créateur, l’homme, le professeur.

Tim Gallwey: [01:26:30] Je suis juste un être humain qui a appris à maîtriser celui qui veut être quelqu’un. Je préfère ne pas savoir qui se est au premier plan. Et cela fonctionne bien. Je veux que tout le monde sache que la formation de formateurs aura lieu le 30 mai. Renato, tu n’es pas en ligne. Peux-tu faire entrer Renato ?

Michel Wozniak: [01:27:16] Oui, oui. Il lui suffit d’allumer la vidéo, et l’audio .

Renato Ricci: [01:27:26] Bonjour, tout le monde. Michel, merci. Merci, c’était un plaisir d’être avec vous tous, de nombreux pays différents. Merci donc, Michel, pour cette aide.

Tim Gallwey: [01:27:38] Est-ce qu’il y a une traduction disponible quand les gens viennent ? Je…

Tim Gallwey: [01:27:45] Je pense que vous l’avez traduit plus tard sur la chaîne YouTube, correct ?

Michel Wozniak: [01:27:51] Oui.

Renato Ricci: [01:27:53] Mais nous avons notre prochain programme qui commence samedi prochain dans différentes régions. De plus, nous recevons des personnes de différents pays. Et vous pouvez aller visiter notre site web, theinnergameinstitute.com et vous pouvez y trouver toutes les explications sur la formation de formateur Inner Game. Alors, merci encore.

Michel Wozniak: [01:28:20] Merci beaucoup.

Tim Gallwey: [01:28:22] C’est theinnergameinstitute en anglais.

Michel Wozniak: [01:28:27] Oui, theinnergameinstitute.com

Michel Wozniak: [01:28:31] Merci beaucoup. Merci, Tim.

Tim Gallwey: [01:28:34] A quelle heure est-ce que ce sera, le week-end, Renato ?

Renato Ricci: [01:28:37] C’est très tôt le matin pour toi.

Tim Gallwey: [01:28:41] Quelle heure est-ce que ça sera ?

Renato Ricci: [01:28:46] C’est l’heure de l’Est des États-Unis. Toutes les informations sont sur le site web. OK, merci.

Tim Gallwey: [01:28:56] Merci beaucoup. Merci, Renato. Merci, Tim. Et merci à tous ceux qui écoutent cette Masterclass. Et nous vous verrons très bientôt. Au revoir.

Tim Gallwey: [01:29:10] Au revoir.

Nathalie de Marcé: [01:29:10] Au revoir, merci.

Tim Gallwey: [01:29:13] Encore une fois. Merci Michel, merci Nathalie.

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